Thursday, April 23, 2009

 

Controlling crowds

C'est fou comment le temps passe vite.
Rien à signaler, je crois...

Monday, January 19, 2009

 

Triomphe

Grooving by the sounds of turntables.

Je craque complètement au niveau de l'electro en ce moment.
Mon dieu que ça fait du bien.
Me sens ailleurs sur les dancefloors ;)

Friday, October 24, 2008

 

Angel

Marrant.

Quand je regarde les heures des articles, quelque chose me frappe. En effet, les plus moody, engagés, haineux et personnels sont écrits entre 3h et 4h du mat.
Si je dormais à cette heure ci, si possible, mon cerveau serait au taqué.

Comme quoi, pas forcement besoin de dormir pour être sur-eveillé.
Je vous l'avais dit.

Thursday, September 18, 2008

 

Ketto

And the student started to cry,
he said :

'Because that dream can't come true'.

On se bat toujours contre le miroir.

Sunday, September 14, 2008

 

bad weather

Pas de nouvelles, bonnes nouvelles?
Un peu ça en ce moment.

Entre broyage de noir et passages de joie intenses, life is going on!
Je pouvais pas demander mieux.

Tuesday, July 29, 2008

 

Wrong side of the track, side2.

Yay, 20 ans!
Incroyable.

Saturday, July 26, 2008

 

Stellar rain

Je sais pas vous mais si y'a bien une chose que j'aime, c'est la pluie.
Son son, son toucher, son irrégularité, son caractère, sa force.
Quand les orages s'en mêlent, je jubile.
C'est tellement humain.

J'aimerais bien être une goutte d'eau, être un peu immortel en gros.
Je le suis déjà peut-être au fond.
Goutte en tout cas.

Sunday, July 20, 2008

 

Bolan Muppets

Comme si je savais.
Au final, c'est bien ça l'important.
Ce qui nous fait vibrer, souffrir, avancer.
Ce climat d'incertitude perpétuel, sensationnel.

Allez, je vais essayer de rêver, là au moins, je me fais mes propres réponses.
Si seulement.
Perdre sa propre liberté et lutter pour la retrouver, c'est un peu mon combat nocturne de ces temps-ci. Entre autres choses, que dis-je, une myriade au moins.
Au moins.
Si seulement.


Sur un air de Glissandro 70, en direct du blog de Dr Horrible. (click subtil sur le titre de l'entry..)
Tiens je vais peut-être m'autolancer (j'aime mettre des auto devant les mots) une mode avec une minute culturelle à chaque fin, ça rajoutera au moins mille fois de l'intérêt.

Lost. Ou s'oblige à l'être, au choix.
Carpe diem hin.
Wai, je vois ce que vous pensez.
Si seulement.

Friday, July 18, 2008

 

Maelström

Life is a swingy tale right?

Waip on peut plutôt le dire, on s'extasie ou pas devant des courts moments de joie et on survit ou pas tant bien que ce peut (c'est moche cette tournure) dans les moments 'down'.

Çà vient et çà repart... Et on gere quoi, on essaye.
Comprendre est parfois difficile.

Différentes choses qui se rencontrent, s'opposent, s'attirent, s'aspirent et explosent.
Maelström de la vie, quand tu nous tiens.

N'écoutez pas.

Thursday, May 15, 2008

 

Underwater

I'm back!
Pas pour longtemps, certes.

En un mot : énorme.

Si j'ai la motive, j'écrirai un petit résumé.

Peace and love!

Wednesday, April 30, 2008

 

California

Deja, deux heures de retard sur le premier vol, on se dit : merde, pas cool pour la connexion! Bah wai, deux heures... On va arriver apres l'enregistrement etc donc on flippe. Pis les valises, ha bah wai les valises. Bref flippe.

Donc hop on atterit a Chicago et donc on pique un sprint assez enorme pour arriver jusqu'a notre terminal, pour arriver pile quand nos places etaient appellees. Moule.
On a rien vu du tout de Chicago du coup!

On arrive a SF pour ne pas trouver nos valises... Heuresement, on s'y etait prepare a l'avance donc pas tant que ca surpris. On a juste attendu le prochain vol et hop on les avait toutes sauf une, retrouvee aujourdhui par l'aeroport :P

Sinon SF c'est grand et c'est beau.

Bon on est loge dans un quartier avec des gangs et gens bizarres partout mais bon c'est fun. (ON FLIPPE SA MERE). Mais on y est jamais tres longtemps.

Ce matin on est parti pour une journee avec plus de 10km de marche, sous le soleil (je ressemble a un clown). On a traverse des quartiers vraiment excellent, super beau et qui donnent envie d'habiter ici (apres s'etre marie avec une riche vieille).

Le chinatown est heu, chinois comme jamais.
Les vues sur la baie de SF sont impressionantes et il nous tarde d'etre demain pour visiter encore! (en marchant moins ceci dit...).

Bref ca commence super bien et ca augure que du bon, la meteo est en plus avec nous (Bon il fait frais mais bon).


La je suis dans une auberge de jeunesse et donc je profiterai dun autre temps libre pour rediger quelque chose !

Ps : desole pour toute les fautes mais jai pas d'accents a dispo et le eee a pas de trad en fr!

Monday, April 28, 2008

 

road trippin

California dreamin!
yay!


Waow j'avais pas vu mais ce blog a plus de trois ans! Loule.
Dommage pour vous, vous ne voyez qu'un tiers de ce que j'écris :p

Sunday, April 27, 2008

 

don't be afraid

Parce que tout a un sens.
Parce que rien ne vaut.
Je vis dans l'incertitude.
L'incertitude de vivre, de mourir.
Je vis, en gros.
Triste et fou en même temps.
Entre joie et deception, ne jamais trouver.
Sa voie, son parcours, sa destinée.
A jamais s'oublier.
Car on aime ça.
Jamais réaliser.
Et tout oublier.
Le ça.
éternellement se prendre.

Dans rien, dans tout.
Rever, oublier.
Vivre, profiter.
couter, ignorer.
Se laisser bercer, se laisser oublier.
A jamais se dire.
que rien n'est perdu
que tout est possible
Tout est possible.
Faut juste fermer les yeux.
Et les ouvrir, pour ne plus jamais vivre.
Derrière les collines, derrière les mots.
Derrière ses yeux fermes.
Se laisser bercer, par le rythme inlassable.
Le rythme de la vie.
De sa vie.
Qu'on s'écrit.
Pour se perdre.
Pour se retrouver.
Et ne jamais.
Jamais.
S'oublier.
Car on vit.
Dans ce qu'on se construit.
Dans ce qu'on crée.
Se complaire.
Se plaire.
Se laisser aller.
Et tout oublier.

Ps : mon dieu je me souviens pas avoir écrit :X

Tuesday, April 22, 2008

 

The devil.

Mon dieu que c'est ridicule. Ou ça ne l'est peut-être pas.
Si en fait, obligé.

J'ai pas mal parlé à la fille qui me plait, bourré certes (pour changer..). J'aimerais bien lui plaire, sauf que j'ai aucune idée si c'est le cas, j'ai tellement pas l'impression que ça l'est..
Pourtant elle me parle etc, mais je peux être parano à cause de l'alcool...
Faudrait se bouger. J'en ai vraiment envie.

Moi, me cherchant des histoires, des excuses, des envies.
Moi, craquant encore une fois.
Moi. Faisant le moi.

La vie est dure, quand on essaye jamais rien.
Le pire, c'est d'en être conscient.
Prendre son courage à deux mains.
Peut-être.
Pour faire plaisir à l'éternel.
L'éternel Moi.
L'éternel insatisfait.
L'éternel passivité.

Je suis un spectre.

Thursday, April 17, 2008

 

Nothing else

Je ne sais pas quoi dire mais est-ce bien la l'important.
Le sens mène notre vie insensée.
Ecrire des mots sans se préoccuper de rien.
Les mots... un si grand pouvoir. Celui qui contrôle les mots contrôle le monde.

Tout oublier, faire le vide et tout simplement se lâcher.
Encore un jour de plus dans la peau de notre héros.

Comme chaque soir, il ne sait pas trop quoi faire.
Il se dit qu'il est temps de s'y mettre, de se lancer.
Sauf qu'il n'a jamais aucune idées, alors il s'assoit et attend. Et il attend.
C'est comme ça depuis tout le temps.
Il réfléchit, sur des choses importantes.
Ou pas.

L'utilité de l'art.
L'abrutissement incessant de la masse qui n'en demande pas plus.
Le sens de sa vie.
Pourquoi Clark Kent a des lunettes moches.
Le ciel.
La nécessitée de l'art.
Chaque jour, il ajoute des détails ou en enlève. Un nouveau personnage, une fille, un garçon. Tous participant a sa propre création perpétuelle et infinie.
A son embellissement pathétique et pourtant si passionnant.
Notre livre sans fin.

Il découvre. Toujours et encore, a son rythme.

La, il aime bien une fille. Il ne l'a connait pas.
De tempérament timide il s'étonne lui même. Comment diable peut il apprécier une fille sans la connaitre? Lui qui normalement s'entiche d'une fille en la découvrant au fur et a mesure, pour finir aveugle, avec un plug dans le cul.

Peuhloc.
C'est le bruit que ça fait, et ça fait mal.

Donc oui, il aime la regarder, l'écouter au loin.
Plus fou encore, croyez le, il est allé lui parler a l'improviste. Juste comme ça, sans raisons, il s'est demandé si il était fou.
Peut être que la folie est la seule solution pour se remettre dans le droit chemin.
Bref, il ne sait pas trop quoi en penser. Un peu triste, heureux en même temps.
Il reste encore du chemin.
Et il se dit qu'il trouve bien tout ça lamentable, mais encore, il aime ça, ce changement relatif.
En fait, il jubile.

Bruit, rythme, bouger
se laisser emporter
sans ne plus jamais se soucier
s'enfermer dans sa bulle
seul lieu ou les rêves sont permis
ou la réalité n'a pas de sens
ou la réalité prend tout son sens
ou tout simplement s'arrêter
pour ne plus jamais y penser.
Ou pas.

Monday, April 14, 2008

 

What lies behind us is just light in our minds.

La vie est courte... Je trouve toujours cette phrase drôle.
Croyez le ou pas, j'ai encore perdu un jour.
Il m'en reste des milliers.

Je vais donc regarder en avant et ne pas m'occuper du passé. Le passé a fait ce que je suis, à moi d'utiliser le futur pour faire ce que je veux.

Allez, je me dis ça tout le temps, avec notre rétroviseur greffé indissociable de notre belle espèce. Cette fois ci, j'y crois.

Tous les jours, on a la chance d'être différent, alors profitons en :)

Croyez le ou pas, ce soir, je vais rêver d'un ciel étoilé...

Friday, April 11, 2008

 

Battlefield

Seulement un an après leur dernier album naphtaline qui donnait une véritable expérience sonore et visuelle unique, le groupe tourangeaux EZ3kiel nous livre ici son cinquième album. Encore une fois, on peut dire qu'EZ3kiel surprend, étonne et finalement conquiert. Fort de sa réputation maintenant mondiale dans la scène electro-dub, le groupe n'a cessé depuis leur premier album d'évoluer vers un style qui leur est maintenant propre mélangeant morceaux acoustiques calmes et morceaux électriques renversants.

Qui aurait pu croire qu'a la suite de naphtaline, fable féerique et poétiquement mélancolique, le groupe nous livrerait un album si ténébreux ? Cependant c'est avec surprise que naphtaline et Battlefield forment une suite parfaite, une continuité sans défauts. Les analogies toujours sensées du groupe se révèlent là encore une réussite, entrez donc avec moi dans ce champ de bataille apocalyptique... Jules n'a qu'à bien se tenir.

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Tuesday, April 08, 2008

 

Antennas to heaven.

Je sais pas vous, mais moi, j'ai l'impression d'être Dieu. Oui, carrément.
Palmer Eldricht, Bloodmoney, Dark Vador, vous voyez, ce genre la. Chassez juste l'intrus.
Donc la vous devez vous dire "non mais la il craque le merdeux?". Et bien non, n'écoutez pas.

Pourquoi? C'est tout simple, on est maitre de soi même. Nos décisions, même si on les regrette, partent toujours d'une volonté inconsciente. Une envie, un désir, une finalité. On peut être déçu de soi même, croyez moi, sur le moment, on est a fond. On peut ne pas s'aimer après ça, ça peut se comprendre. Personnellement, j'apprends toujours quelque chose de plus a mon sujet, et ne rigolez pas, ça vaut tout l'or du monde.

Pour garder la tête haute, je me suis toujours dis que je serai grand, que je réaliserai quelque chose de très grand. Changer le monde, a jamais. Le mien, évidemment.
Le votre, aussi.

Vous savez, ne rigolez pas mais, être fier de la moindre choses que l'on fait, je trouve ça génial. Qu'elle soit infime, insignifiante, ridicule, osée, borderline ou que sais je encore (ou pas d'ailleurs), tout compte. Tout. Oui oui. (craque)

Donc dernièrement, j'écris (dans ma tête) des plans. Limite un scénario, le meilleur qui soit, la meilleure histoire. Moi, réalisant quelque chose pour moi, pour toucher les autres, vous savez, qu'ils ressentent quelque chose, qu'ils reflechissent, qu'ils ne comprennent pas (une des meilleure récompense)(sisi). Je me dis toujours, (rien a voir mais bon) que la non compréhension de quelque chose est la plus belle des chose. Je m'explique, ne rigolez pas, mais vous savez, regarder un tableau par exemple? Vous êtes la, les couleurs, les formes, même si ça ressemble a un gros étron, ou que sais je encore (la encore, ou pas). Vous êtes touche, vous vous evadez, vous ressentez quelque chose de fort, une envie de symbiose avec l'œuvre. Moi en tout cas, ça m'arrive de bander, ne rigolez pas, mais vous savez, ça peut arriver. Ne soyez donc pas dégueulasse a vous imaginer que je me paluche en hop, orgasme sur une œuvre. Bien que ça puisse m'arriver si je suis in the mood, sur la bonne musique par exemple, mais différent, je vous laisse réfléchir. Indice : ou pas. La normalement, vous êtes ravi d'apprendre ce détail croustillant.
Donc ou en étais-je. Ha oui. Ne pas comprendre. J'ai remarque que quand je me demande "mais what the fuck (carrément.), que diantre cet auteur a t'il voulu nous montrer, avec cette innommable infamie ? Bah ça veut tout simplement dire que, ne rigolez pas, vous aimez vraiment pas. Pire, vous avez envie de vomir, ou même encore, l'accrocher dans vos chiottes pour chier dessus a jamais. Et c'est louable. (dans une certaine mesure, évidemment.). C'est aussi une très bonne chose.
BREF FIN DE L'APARTÉ. Juste pour vous dire que bref, ça s'explique pas facilement en fait ces conneries. Bref bis, je vous emmerde encore.

Oui je disais, j'écris des grands plans, j'aspire a un devenir proche, toujours proche, mais qui est en fait est lointain, bordel de couille de taureau. Bref.
J'aimerais écrire un roman ou une nouvelle. Finalement écrire la plus grande histoire jamais écrite.
J'aimerais faire du piano, du violon, du violoncelle, de la violle, composer, faire du turntablism. Faire bouger les gens, physiquement ou mentalement, leur faire sentir ce que quelques groupes me font sentir. En fait, je sens plus rien, je suis ailleurs, sur un montre monde, mort, vivant. D-Liss, je t'aime.
J'aimerais faire de la photo. Capturer un moment pour l'éternité.
J'aimerais faire un film. Que des gens se posent des questions a jamais.
J'aimerais le fait que j'aimerais tout ça.
Ne rigolez pas, je suis sérieux.
J'aimerais être fier, j'aimerais toucher les gens.
J'aimerais vivre toute ma vie avec des artistes, partager leur passion, leur sentiments, leur façon de voir les choses.
J'aimerais qu'on me comprenne.
J'aimerais qu'on ne me comprenne pas.
J'aimerais, ne rigolez pas, être Dieu. Mais je le suis déjà.

Au fond, on est tous Dieu. Notre dieu, vivant dans un monde avec d'autres Dieu, semblable, tous les mêmes, avec les mêmes problèmes, photocopies de photocopies comme dirait mon ami chuck.

Allez, ne rigolez pas mais, un jour, je me lancerai. Le grand saut, finalement, quand je me sortirai les doigts du cul.
Trouver sa voie.
Trouver le moment, et pour l'éternité, le vivre a jamais.
Ne rigolez pas.

Sunday, April 06, 2008

 

Self esteem



Pour d'obscures raisons, je commence a avoir plus de confiance en moi.
Les gens autour m'aident a ca faut dire! Genre hier soir, une fille cool/sympa/intelligente/et en plus belle m'a donne une bonne dose de confiance, ça faisait longtemps!

Je sais pas d'où ça vient. En tout cas, ça revient de très loin.

Je me découvre un peu finalement. Je tâte, j'observe un peu.
C'est encore loin d'être finalement accompli mais je désespère pas, y'a du progrès.

En fait je suis arrivé a trouver des gens qui m'ont donne la motivation d'un peu me bouger et d'arrêter de vivre un peu dans ma haute sphère. Non pas que je n'aimais pas ma situation d'avant, bien au contraire (c'est ce que je me dis en tout cas pour garder la tête haute), mais j'aime un peu ce qui se passe en ce moment. J'en profite car il le faut, 90% de ces gens partent bientôt. Il reste un mois!

Je réalise que c'est probablement le premier billet d'humeur 100% positif sur ce qui se passe en ce moment dans ma vie extraordinaire. Génial non?

En tout cas quand je compare un peu ma vie a ce qu'elle était avant, je n'arrive même pas a savoir par quoi commencer.
Je me cache plus derrière le miroir. Il me reflète finalement. Pas encore entièrement certes mais une chose en son temps!
Soirées sur soirées et on en redemande toujours, même si certaines sont un peu floues en ce qui concerne les souvenirs :p Le pire c'est que je me force plus maintenant :)

Bref, ça se réveille la dedans, et c'est probablement pour le pire ou le meilleur.

Vous remarquerez qu'il n'y a aucuns accents sur les a, c'est pas une faute volontaire mais c'est juste que j'ai la flemme de trouver le a accent sur ce putain de clavier.
D'ailleurs j'ai aucunes raisons de m'expliquer et je vous emmerde tous.

Yay! <3

Monday, March 31, 2008

 

stardust

J'arrive pas vraiment a dormir, pour changer.
Ca se passe toujours un peu comme ça, essayer de moins dormir pour être fatigue, et ne jamais l'être, au moment qu'il faut.

Fatigue partout, sauf au lit.
C'est un peu une autre ligne de vie. Quelques années a peu dormir.. Des années que je n'oublierai jamais, mon corps en tout cas.

Pourtant, le sommeil est quelque chose que je recherche plus que tout. Finalement se déconnecter, partir...

Partir dans son monde, celui qui ne vous déçoit jamais. Le monde du rêve, le monde de l'oublie, le monde de l'inexistence et de la sur-existence.

Un monde qu'on crée, qu'on façonne, qu'on découvre au jour le jour. On change toutes les nuits. Fondamentalement toujours les memes, mais toujours différents.
On rêve de ce qu'on a pas, de ce qu'on est pas, de ce qu'on voudrait être, ce qu'on a été.

On rêve de fin du monde, de paradis, de guerres, d'amour, de haine. On s'en délecte.
On dit souvent qu'on est déçu lorsqu'on se réveille, de comprendre que ce n'était qu'un rêve. Avoir la sensation dans un rêve utilise pourtant les memes sens que dans la vie éveillée. Demandez vous pourquoi vous pissez dans votre lit quand on est jeune. Pourquoi les mecs se réveillent en étant mouille et collant. Meme histoire, le petit coquin s'est bien amuse.

Je contrôle un peu mes rêves depuis que je suis tout jeune, je me souviens encore de mon dernier vrai cauchemar, c'était quand j'avais genre 5 ans. Mon père avec un couteau dans le torse. C'était le dernier. Depuis, j'ai l'heureuse chance de faire des rêves lucides, depuis que je suis tout jeune. Au fur et a mesure on commence a les contrôler, a faire ce qu'on veut. On crée ce qu'on l'aime par dessus tout.

L'éternel moi.

L'éternel devenir, l'éternelle non déception. Vous pourriez dire lâche, mais au fond on pense tous qu'a ça. L'éternel miroir. Égoïsme, je t'aime.

Alors fermez les yeux, laissez vous bercer par morphee, et puis vivez.

La vie éveillé est notre éternel cauchemar. Je ne suis pas seul. Je suis.
Maintenant, je retourne rêver du rêve éternel, seul.
Je rêve un peu de changer ça aussi, hin?

We are just stardust.

Friday, March 21, 2008

 

Oblivion again.

Je suis un peu con, aveugle et con.
J'aime ça.
J'ai beau essaye mais ça veut pas.
Aujourd'hui était la dernière hin?
Je demande juste une once de respect, la seule chose due.

I convinced myself I hadn't seen anything, ... I had done this many times before ... I was adept at erasing reality.

Reality is that which, when you stop believing in it, doesn't go away.

J'osais espérer que c'était un rêve.
Wake up now.
Wake up.

Wednesday, March 19, 2008

 

System layers

Fermez les yeux, respirez.
Laissez vous emporter par les sons.
Le silence.
La tempête.
Fermez les yeux jusqu'à trembler.
Sentez cette impression.
L'impression de vivre.
De mourir.
Encore et encore.
Fermez les yeux, écoutez.
Imaginez, c'est votre plus grand pouvoir, de vous évader.
Au loin, en vous, la bas.
Sentez la encore, et encore.
Ballote, transporte, transcende, apaise.
Vivre.
Le son d'une note, violente.
Douce.
Et puis le silence, la plus belle note, le plus beau regard.
Ecoutez.
Vous êtes mort, et je suis vivant.


Boarf, écrit les yeux fermes en 1 min, pas retouche, pas de rires! :P

Monday, March 10, 2008

 

Walking thoughts

Il est la, en train de se demander quoi foutre, comme d'habitude. Ce qui est bon, c'est qu'il aime ca.

J'aimerais fermer les yeux et voir les mots défiler, sans s'arrêter. Dire tout et n'importe quoi. Ce qui compte, c'est que ca sorte.

Dernièrement j'en suis venu a me poser encore une fois des questions. Avoir l'impression de toujours avoir tord et de toujours mal s'y prendre, sans s'en rendre compte.

Evidemment j'ai envie de parler de ce qui s'est passe depuis le début de l'année mais je ne saurais tellement que dire que j'ai même pas la motivation de me lancer.

Une deux, une deux. Non.

Allez. Le rideau est tombe. Mesdames et messieurs, accrochez vous, laissez moi vous conter... ce qui viendra.

Encore une fois, ça n'a mené a rien, je sais pas pourquoi ça bloque toujours. Quand je dis bloque, je cache pas mes mots. C'est comme si mon inner moi cessait d'exister pour ne laisser qu'une bride de jean-guillaume, fantôme. C'est la deuxième fois, sur deux oui, qu'on me dit que je suis différent en vrai. Sans dec. Le pire c'est que je le sais et que j'ai beau tout faire, j'ai l'impression d'être complètement sans voix, sans forces, sans moyens. Je tombe toujours sur du complique. Même histoire, deux fois. Je pensais que c'était mieux que la dernière, mais c'est bien pire. Et j'ai rien fait pour changer ca. Je sais pas si je suis complique ou juste débile, ou juste complètement a l'ouest.

Now it's over. Quasiment depuis le lendemain je fais le deuil, sachant ma connerie, mais ayant toujours espoir. Espoir qu'un jour je puisse être joint dans un délire relationnel. C'est a ça que je m'accroche, pas a la personne en soi. Histoire d'ego.

N'est-ce pas toujours le cas de toute façon?
Ego.

Le mien est pas mal doomed, je m'en fais pas. La confiance vole a nouveau au dessus de zéro. C'est toujours marrant que ce soit la personne qui vous le remonte, qui vous le démonte. Ho je me suis bien aide, pas de doutes.

Maintenant, on est passe dans la phase finale, j'ai envie de la claquer, méchamment. Me faire trainer dans la merde ca va deux secondes. Elle pense peut être pareil de son cote, sauf qu'au moins elle arrive a s'en foutre.
Wake up, sérieux.
Le rideau est tombe. Et now j'ai bien plus peur qu'avant. J'en rigole. Moving on.

Comme dirait pauline, me faut une amelie poulain. Une fille aussi perdue que moi. Perdue n'est pas compliquée, non.

J'aimerais bien avancer de 10 ans, ça serait tellement mieux. Je dis pas que je suis mature ou autre, mais une fille posée me ferait du bien.

Bref, histoire ancienne.

A part ça que dire, je me suis trouve un groupe de potes, ça fait du bien. J'en profite pour une fois, sachant que tout le groupe part en même temps en france. Ca fait mal alors je vais essayer d'en tirer le meilleur parti.
Pour une fois que je suis motive a bouger, a avoir des projets, sur du long terme. Sans eux je serais encore en train de me morfondre sur la sous merde que je suis.

Je sais aussi qu'en juillet je suis de retour a la case zero, avec encore moins de chose qu'en janvier, revenant de deux mois de vacances avec tous mes potes...
Mon dieu que ces deux mois de vacances vont être difficiles, et ne parlons pas de la session prochaine ou je suis toujours pas arrive a me faire des potes en dehors du cercle habituel. C'était si parfait.

J'aimerais bien qu'on vienne me chercher et que j'ai rien a faire, ce serait tellement simple, lâche en soi, mais tellement appréciable. Comme je l'ai dit il y'a longtemps, j'attends toujours que mes couilles descendent, ou remontent, whatever.

Je sais pas trop ou je vais sinon, mes études me plaisent et je pense que je suis sur la bonne voie. Seulement je sais pas trop ou je me vois plus tard. Vivre dans l'art serait tellement bon mais parait malheureusement pas mal difficile.

Ambition mais pas de courage, c'est un peu ma devise. C'est un peu pathétique, j'en suis conscient.

J'aimerais bouger mon cul mais y'a toujours cette barrière qui semble m'en empêcher. Dois-je attendre ou pas qu'elle s'abaisse ou dois-je plutôt la franchir? L'une est safe, naze et l'autre est tendue.

J'arrive a me complaire dans tout ca, c'est le pire.

En plus aujourd'hui j'apprends que mes deux meilleurs potes se sont disputes, mettant en péril mon voyage en france. J'aurais tellement pas la motive d'y aller si c'est pour qu'ils se fassent la gueule sur une soirée orchestrée par la drogue et donc débile. J'aimerais bien mettre une petite claque aux deux, je prendrai pas de parti, je suis pas la pour ca, je me fiche de savoir qui est dans le tord ou pas. La encore c'est mon ego qui parle, je vous qui soient la pour moi. Est-ce si mal que ca.
J'ai besoin de ca.

J'aimerais tant aussi commencer a finalement ce que j'ai toujours voulu faire, écrire quelque chose. A la lynch peut être, écrire sans se soucier d'une ligne déjà faite. Avancer et avancer, pour arriver a quelque chose, ou pas. Quelle importance. Ecrire sans se relire, comme toujours.

Bref, le rideau est finalement vraiment tombe, ne m'oubliez pas derrière. Ne t'oublies pas.

Tuesday, January 22, 2008

 

again

boom boom boom
Over and over again, history repeats itself.
--?- -?-- ---?
Over and over again, history repeats itself.
.

Bizarre comme rien ne change, fondamentalement en tout cas.
J'essaye d'attirer les mots, de relacher la pression.
Cette fois, rien ne sort.
Rien ne veut.
Rien ne vaut.
L'histoire de ma vie n'est-ce pas?
Je me suis toujours dit recemment de ne jamais regarder vers le passé, ever again.
J'y pensais pas mais ca fait presque deux ans, deux ans! Time flies like an arrow, fruits like bananas. Je m'etais dis apres ca : T'inquietes, un jour, ca viendra. Oui. Il le fallait non? Sauf que non.
Quasiment jour pour jour, deux ans apres, j'ai pêché. Désolé seigneur.
Quasiment la meme histoire ? Non, mieux quand meme, plus vraie. Plus reciproque. Du moins c'est ce que je pensais, comme d'habitude. Mais ca encore, je ne suis pas sûr.
Elle ne l'etait pas non plus, meme si je pense que maintenant elle l'est. Perdue elle aussi dans cet ocean d'incertitudes et de questions sans reponses, au fond, on s'en delecte.

Cette senstation de timidite, de genes, ces petits sourires voiles, cette ambiance pesante. Ca me manquait, ou pas? Si. Mais la y'avait un feedback, un minimun, un gros meme, c'est toujours ca qui fait mal. Les filles intelligentes le sont trop, elles reflechissent trop. C'est forcement pas une mauvaise chose en fait. A quoi bon?

Mood mood : que dire... entre desespoire et sourire aux levres. Je vogue, je nage, je vole, je m'enfonce.

C'etait la deuxieme fille ever avec qui j'aimerais bien passer du temps. Ho nothing fancy... Parler, refaire le monde, dire de la merde, matter les etoiles, des films, ecouter de la musique, tripper. Ca a marche un peu, virtuellement malheuresement. En vrai, tout est different, en bien aussi. Jusqu'a ce que. Pourquoi j'ai fait ca!
Honnetement j'en sais rien, j'y croyais, elle aussi, il fallait que je le fasse. Regrets, remords? Toujours. Ou pas. Tout ca. Non. Je continue a me chercher, j'ai presque 20 ans. Car bon, c'est probablement moi qui deconne dans tout ca, y'a de belles chances. She asked for love, I might have fell a little. A little too much. I was ready to give again! La seule chose que j'ai donne, c'est un sentiment de vrai gene maintenant. We had 2 weeks, we blew it. We blew everything. Sorry.

Aujourd'hui je ne sais pas vraiment ou j'en suis. Je continue a vivre, tant bien que mal. Je ne veux pas la deranger, elle joue son avenir et son bonheur en ce moment. Je chercherai des hypothetiques reponses quand tout sera fini. Peace and tranquillity to her, that's all I'm asking. Again, forever.

L'histoire se repete.
Et moi dans tout ca, I'm an alien.
J'ai recharge les piles pour deux autres annees de lethargie relationelle.
In the end, I still have a little faith. Cuz she's priceless, she really is.

boom boom boom

Saturday, September 29, 2007

 

Yay

Juste une phrase quand j'ai envie de rire :

Pompoko s'accomplit en une allégorie qui fond la fable drolatique et l'épopée politique en un mélodrame déchirant sur la mélancolie platonicienne du savoir perdu.

Merci les cahiers.

Wednesday, February 07, 2007

 

Hey!

Voila maintenant deux mois qu'on est posé, tout se passe bien.
Je ne sais pas trop quoi raconter...

Me suis inscrit enfin a l'univ pour septembre prochaine et attention le nom : Stratégies en production culturelle! Ca sonne classe hin? a fond.
En gros vu que j'ai pas un talent d'artiste déclaré et avancé et que je veux vraiment bosser dans le monde de la culture, autant être derriere les gens, qui eux, sont des artistes! En gros c'est le travail derriere les artistes, faire leur pub, les aider, organiser des concerts, des rencontres : le travail de l'ombre quoi! Et je pense bien que ca va me plaire, carrément même, sinon bah, je serai un peu déçu sachant ne pas quoi faire d'autre. Vu que c'est contingenté malheuresement et sans concours, j'espere avoir toutes les chances de mon côte!

Bref passons l'interlude etudes.
Montreal et ses alentours sont superbes et la vie me plait definitivement ici, je regrette pas la bonne vieille france! (pas encore peut-etre).

Les quebecois sont cool et sympa, des expression a foison : je veux jouer a la rondelle mec! On trouve pas mal de francais et la par exemple y'a 4 personnes ici sur qui je peux compter pour sortir etc, c'est deja pas mal !

Je compte chercher un petit boulot real soon, genre bosser a starbucks, un truc pepere quoi..


Sinon, toi, petit lecteur de ce site, membre de la race rare des visiteurs de ce ô combien magnifique et intéressant blog, j'ai besoin de toi!
Tu m'a tu m'as bien entendu (un tu n'es pas en trop!)?

Voila, je sais que vous etes pas nombreux a venir ici mais je me demandais, si jamais vous en avez quelque chose a foutre, me dire ce qui vous plairait de savoir.
Je m'explique, en gros, qu'est-ce que vous voulez que je dise !
La vie ici, les rencontres, un blog axé decouvertes, musique, ciné, ce qui me plait ?

Bref toi, Lecteur, aide moi, et que la grâce de Dieu te vienne en aide si jamais tu es pertinant! (ce qui donc n'arrivera jamais, mais je te laisse l'occasion de prouver que tu n'es pas qu'un vieil etron ininteressant et inutile)

Monday, January 22, 2007

 

Photos!

Galerie photo faites par le frere.

Tuesday, January 02, 2007

 

Heaven

(suite)

L'appart est sympa, grand. Bon les espaces auraient pu etre mieux proportionnés mais c'est deja pas mal. On est a quelques metres de la rue qui coupe montreal sur 30km donc plutot bien placé. Dommage que le metro soit a 10min de marche :(


D'ailleurs montreal c'est grand, TRES grand. y'a beau avoir moins d'habitants qu'a paname, ca s'étend sur beaucoup plus. On a une belle vue de la ville quand on est au mont royal (montagne au milieu de la ville) et c'est pas mal impressive.
Il neige partout, le centre ville ressemble a un downtown de new york donc tres plaisant.
Y'a des tres beau quartiers (outremont et westmount) et des quartiers plus laids (ochelaga).

La bouffe y est pas chere et abusive au niveau des quantité, j'ai du prendre 30 kilos sans le vouloir la :(

L'hospitalité des gens est assez remarquable, exemple :
On se gare dans la rue, on se fou devant le parcmetre pour voir comment ca marche et la une femme passe derriere, s'arrete et nous demande si on veut de l'aide. J'ai rarement vu ca en france!

L'accent est pas si terrible que ca, et la plupart des gens parlent anglais et francais, meme toutes les autres ethnies.
Car y'en a mass, c'est une ville ultra cosmopolite et on trouve de tout, asiat, noirs, européens, russes, africains, indiens. Rarement vu autant de langues aussi melangées dans la rue ou dans les resto, et c'est beaucoup de jeunes (150K d'étudiants).

On voit des panneaux "recherche employés" un peu partout donc je m'inquiete pas pour trouver un emploi etudiant assez facilement.

Le froid est lui non plus pas si terrible : il a beau faire -10 ca equivaut a un 2 francais, allez comprendre pourquoi. Par contre, faut prévoir des grosses chaussettes et des chaussures speciales car la neige gele tes petits pieds :(.

Bon, apres 3 jours je peux quand meme dire que c'est plutot pas mal, et que ca va roxer.
De plus amples infos plus tard!

 

Pandémonium

Oui, on peut dire qu'on a voyagé dans les ailes de l'enfer pour débarquer dans sa belle capitale.
J'ai eu la bonne idée d'avoir la plus grosse creve que j'ai jamais choppé, dommage pour ma gueule. Pourtant je kiffe l'avion.
Car prendre l'avion avec le nez qui coule et les oreilles qui explosent :
=> Piquant n'est pas le mot approprié, mais c'est le premier qui me vient à l'esprit.

Heuresement qu'on etait en premiere classe et que y'avait la place pour les jambes, des sieges comfortables et des hôtesses a tout va.
Ce magnifique voyage terminé apres avoir eu l'impression de mourrir a l'aterrissage (la tete qui explose), on fait "youpiiiii enfin arrivé!", plus qu'a passer l'immigration, le chien, les douanes et c'est bon!
Sauf que non.

Déjà, sortir de l'immigration a pris une bonne heure et demi (attente, paperasses etc). Ensuite on arrive aux baggages, récupurer le tout... sauf que.
Le chien a disparu, oui oui, disparu. La compagnie s'affole, apelle partout et au bout d'un moment ils nous disent :
="they are in the cargo area" (oui y'a le chat mais osef), on exulte de joie etc.
"ho sweet lol ho my godness kikoolol, where is it?"
"I don't know"
"wtf?"
"outside the airport"

OKOK, on est rassuré (ou pas?)

On arrive aux douanes, weeeeee c'est loooong. Encore plus de paperasse, une bonne heure et demi aussi. Le mec a meme pas fouillé on aurait pu y cacher un petit pakistanais dans nos valises :(

Ensuite on va chercher la voiture, ma mere commence a craquer (encore plus que les heures d'avant), du coup on la drop au milieu de nowhere avec mon frere pour qu'elle aille a ce fameux cargo aero.
Why? car on était obligé de passer par l'agence de la location pour pecho la voiture, celle qu'on nous a amené etait conduite par un mec qui a des obligations et ne pouvait donc pas aller au cargo. BREF.

Donc mon pere et moi on recup la caisse, et on se dit, enfin je me dis : comment on va les retrouver?
Bref, on fonce, on se perd dans les routes enorme pendant 30 minutes etc et on arrive au cargo area, weee, car de plus, on tombe direct sur ma mere et mon frere (faut voir que la zone etait enorme et qu'on a donc eu un coup de moule assez gargantuesque)(meme si tout ca n'aurait jamais du se passer). On les voit sans le chien, aie.
Ma mere craque, mais deux douaniers qui passent par la nous le trouve enfin, apres 15h a être resté coincé dans une cage (il s'est meme pas pissé dessus ce fou!)

A noter que j'ai vachement simplifié la plupart des faits, il faut ajouter a ca la chaleur, la nervosité, ma mere, toutes les peripeties pour le chien (et y'en a eu masssss kikoololante[personne connait rien la dedans!]), fin bref, je vous le cache pas : N'immigrez pas ou ne voyagez pas avec rex le chien, c'est a eviter, ou ne prenez par baggages du monde pour s'en occuper.

Finalement on est sorti de l'enfer pour faire knock knock on heaven's door et ca fait plaiz.

Ne soyez pas decouragé si vous immigrez pour etudier, c'est 100x plus speed. Si vous venez juste voyager, c'est 1000x plus speed.

Apres moultes brefitude, et des accents ignorés, here we are!

Wednesday, December 27, 2006

 

Weeeeeee, I'm back! Or I'm gone, au choix.

Et wai, j'ai fait un peu le ménage ici, un peu de fen shui et on repart comme en 14. D'ailleurs le dernier message date de pas mal de temps, tant mieux, ca donne du cachet.
Il fut un temps ou je devais partir en Floride, malheuresement, ca s'est pas fait. Par contre, on part au canada! Et oui, je ne l'avais pas mentionné avant, mais mes parents ont eu peur de mal s'intégrer a cause de l'anglais alors on a décidé de partir au canada.

Demain, en fait.
Oui ca fait un peu peur, ou ca laisse un espece de sentiment assez indéscriptible, que je ne saurais réellement exprimer.

Cette fois ci mes parents nous ont donné le choix, partir avec eux, ou rester ici. Ayant obtenu mon bac (le vrai) avec meme une super mention de leet, me suis dis : MAIS POURQUOI PAS?

Bah wai, partir au bout du monde dans le monde des cariboux asphixiés sous la neige, j'ai eu une revelation, une envie de partir. Donc j'ai dit oui! oui oui oui etc bref, on reflechit pas a cette époque. Les dossiers sont partis, la demande acceptée (faut quand meme 8 mois pour faire tout ce bordel d'emmigration). Apres, on commence a se dire : mais heu, les potes, la famille, tout?

Mon frere a du mal (bon en plus, il a une copine depuis 3 ans).
Moi, je sais pas.

Rien ne m'accroche réellement ici, je veux dire, JE ne m'accroche pas vraiment aux gens, aux objets, aux lieux (faut dire que j'ai quand meme vachement souvent demenager, ca doit aider). Evidémment tout laisser c'est dur, la quand j'ecris ces lignes, je sais que demain hop hop hop siyoulaïteur a tous quoi
Pourtant je le prends presque bien, ca va sûrement être dûr.
Mais faut relativiser, je vais arriver a l'université, rencontrer des gens et puis bon, c'est pas comme si j'allais definitivement tirer un trait sur tous les gens que j'aime, je reviendrai en france, ils viendront peut etre au canada, bref, c'est la vie quoi! une vie bien en aise avec la communication de fou qu'on dispose de nos jours, qui plus est.

Une nouvelle culture, un peu américaine sur les bords (va falloir s'adapter!), je crache pas dessus, j'adore pas non plus. Faut pas généraliser sur la merde nord americaine, y'a du bon, du bien, et du vachement naze.
Wai, une nouvelle vie en fait. Mais faut se dire que c'est une chance, et que c'est vraiment a mon âge que de toute maniere, il faut tenter la chose quoi. Si ca me plait pas, je reviens en france.
Sûrement a bordeaux tiens! Je regrette pas mal d'être parti de cette ville pour la rochelle, meme si la bas j'y ai rencontré des gens super.

D'ailleurs ces 10 petits jours a bordeaux avant le grand départ, j'ai pu revoir deux amis du primaire, ca fait vraiment bizarre, se dire qu'on les connait depuis qu'on a 5 ans. Y'a comme un lien indissociable et assez inexplicable qui nous lie, meme si en 13 ans, il s'en est passé des choses.
Un bol d'air vieux (remarquez la nuance! en aucun cas negative d'ailleurs.) avant le départ quoi!

Bref, demain c'est parti, a moi l'aventure, la neige, l'inconnu. J'ai meme pas l'impression de partir, ca fait hypra zarb quoi!

Allez, prochain message, l'arrivée.

Adios, bonne année et <3 a tous!

Friday, February 03, 2006

 

Mood

Quel beau mot anglais qui malheuresement claque moins en francais.
Ca fait un paquet de temps il me semble que j'ai pas torché un super 'article' ou je ne sais quelle expression trurebelz de nos jours. Ha oui le dernier c'etait pour la rentrée, deja ... et voila que je suis presque a la moitié de l'année scolaire, waow.

Le futur s'eclaircit, ou s'assombrit allez savoir :
Je viens de m'inscrire pour le concours de science po bordeaux, on y croit dur, tout en sachant que d'ici le concours j'aurai finalement eu la réponse pour savoir si je pars au Kanada, ou pas. Wai ca se confirme, y'a de bonnes chances de partir pour faire je ne sais quoi, enfin si, la même chose qu'en france; il parait même que le niveau la bas est plus faible qu'ici et qu'avec mon skill intersidéral je devrais me ballader, sweet.

Mood mood mood : vu que je vais etre lu par 1 personne (myself), je m'écris tiens.

Tout se casse la gueule, vraiment tout. Je sais plus qui je suis, pourquoi je suis là et pourquoi je me pose cette question.
Depuis la rochelle j'ai changé, je me suis enfermé dans un monde ou les bordures sont maintenant épinées, j'ai beau vouloir en sortir, il me rattrape toujours. En gros, je me suis foutu moi même en l'air.

Imaginez votre existence sans aucunes liaisons, aucunes accroches.
Imaginez que vous vous sentez étranger à tout, à tout le monde, même votre famille; celle qui est censée être la pour vous aider, vous comprendre. La mienne, c'est à peine si elle me connait.
Imaginez que vous vous sentez fondamentalement seul, même si vous sortez avec des gens, imaginez que vous ne vous sentez jamais a votre place, que vous agissez comme un étranger à votre propre moi, voila, c'est ce que je ressens.
Imaginez que vous donnnez, vous donnez, pas seulement matériellement mais juste donner un minimum, meme si c'est infime et imperceptible, et que vous ne recevez jamais rien.

Tout ce qui vous entoure vous enerve : les gens, tous, le monde, vous.

J'ai l'impression d'être bob arctor, d'avoir plusieurs vies, plusieurs moi : au final, on se perd et on ne trouve plus ses cailloux.

J'ai une putain d'envie de tout casser, tout briser, tout vider. J'ai un truc a l'intérieur qui ne demande qu'à sortir et qui pourtant se heurte a un mur invisible : mon mur.

J'essaye de me bouger, parfois, je trouve des gens semblables, ou presque et un courant différent passe mais à la fin, je suis toujours frustré, dèçu. Je veux dire est-ce normal ? Je dois surement pas etre le seul a me poser ce genre de question existencielle, je dois être faible pour m'enfermer comme ca, ou alors different, peut etre trop.

Je hais mon existence, je ne la reconnais pas, je me demande vraiment pourquoi je vis cette vie la, pourquoi je ne vis pas quelque chose que je comprends et m'adapte au lieu de simplement aimer vivre. Voila, j'aimerais vivre. Vivre en osmoze avec mes idées, avec des gens que j'aime vraiment, qui me ressemblent, qui me comprennent.
Le probleme, c'est que je sais vraiment plus qui je suis, et ca, ca fou les boules.*

help.

Friday, December 16, 2005

 

Chuck palahniuk

Tripes
par Chuck Palahniuk
(Issu du recueil Haunted)
Traduit de l'anglais par Patrick Baud (3xoc3t@wanadoo.fr)



Inspirez.

Prenez autant d'air que vous pouvez.

Cette histoire devrait durer à peu près aussi longtemps que vous pouvez retenir votre souffle, et continuer encore un peu. Alors lisez aussi vite que possible.

Quand il avait 13 ans, un ami à moi entendit parler du "pegging". C'est quand un mec se fait mettre un gode dans le fion. La rumeur dit que si vous stimulez la prostate assez fort, vous pouvez avoir des orgasmes explosifs sans les mains. A cet age la, ce pote était un petit maniaque sexuel. Il cherchait toujours une meilleure façon de cracher son jus. Il sort donc s'acheter une carotte et de la vaseline. Pour mener une petite expérience privée. Ensuite, il réalise le tableau que ça va donner à la caisse, cette carotte avec un pot de vaseline en train d'avancer sur le tapis roulant. Tous les clients de la queue en train de le fixer. Tous témoins de la grande soirée qu'il se prépare.

Alors, mon pote, il achète du lait, des œufs, du sucre et une carotte, tous les ingrédients pour un gâteau à la carotte. Et de la vaseline.

Comme s'il rentrait chez lui se mettre un gâteau à la carotte dans le cul.

A la maison, il taille la carotte avec un couteau. Il la badigeonne de lubrifiant et se la carre dans le trou de balle. Et là, rien. Pas d'orgasme. Rien ne se passe, sauf que ça fait mal.

Ensuite, ce gosse, sa mère lui crie que c'est l'heure de dîner. Elle lui dit de descendre, tout de suite.

Il retire la carotte et cache la chose immonde et visqueuse dans le linge sale sous son lit.

Apres dîner, il va chercher la carotte. Et elle n'est plus la. Pendant qu'il mangeait, sa mère est venue ramasser toutes ses fringues sales pour faire une machine. Impossible qu'elle n'ait pas trouvé la carotte, soigneusement taillée avec un de ses couteaux de cuisine, encore luisante et nauséabonde.

Ce pote à moi, il reste des mois sous un gros nuage noir et menaçant, attendant que ses parents lui en parlent. Et ils ne le font jamais. Jamais. Même maintenant qu'il est adulte, cette carotte invisible est suspendue au dessus de chaque repas de Noël, chaque anniversaire. A la moindre réunion de famille, cette carotte fantôme flotte au dessus de leurs têtes.

Cette chose trop horrible pour être mentionnée.

En France ils ont une expression: "avoir l'esprit d'escalier." C'est quand vous trouvez quelque chose à dire, mais trop tard. Par exemple vous êtes dans une soirée et quelqu'un vous insulte. Vous devez dire quelque chose. Mais sous la pression, avec tous les regards dans votre direction, vous sortez une réplique minable. Et au moment ou vous quittez la soirée...

Vous commencez à descendre l'escalier, et comme par magie, vous trouvez la phrase parfaite. La répartie de la mort.

C'est l'esprit d'escalier.

Le problème, c'est que même les français n'ont pas d'expression pour les trucs stupides qu'on dit justement sous la pression. Ces trucs ridicules et désespérés qu'on dit, ou qu'on fait.

Certains actes sont trop pitoyables pour mériter ne serait ce qu'un nom. Trop minables meme pour qu'on en parle.

Avec du recul, les experts en psychologie infantile et les conseillers scolaires disent aujourd'hui que la plupart des suicides d'adolescents sont en fait dus à des gosses qui essaient de s'étouffer pendant qu'ils se branlent. Leurs parents les retrouvent avec une serviette nouée autour du cou, attachés à la penderie de leur chambre, morts. Du sperme mort de partout. Bien sur, les parents nettoient. Ils mettent un pantalon à leur gosse. Ils essaient de rendre ça plus...présentable. Ou du moins intentionnel. La configuration classique d'un triste suicide d'adolescent.

Un autre pote à moi, un gamin de l'école, son grand frère qui est dans la marine lui avait expliqué comment les mecs du moyen orient se branlent différemment de chez nous. Ce frère était affecté dans un pays à chameaux ou on pouvait trouver une sorte d'ouvre-lettre fantaisie sur les marchés. L'objet en question était juste une fine baguette en laiton ou en argent poli, peut être aussi longue que votre main, avec un gros bout a une des extrémités, comme une grosse boule en métal ou un manche décoré façon sabre. Ce frère marin donc lui avait expliqué comment les arabes s'insèrent cette tige de métal dans toute la longueur de la bite. Ils éjaculent avec la tige à l'intérieur, et ça rend le truc encore meilleur. Plus intense.

C'est ce grand frère qui voyage autour du monde, et qui envoie des expressions françaises. Des expressions russes. Des astuces de branlette.

Apres ça, un jour, le gosse ne se présente pas à l'école. Il m'appelle le soir même, et me demande de lui noter les devoirs à faire pour les deux prochaines semaines. Parce qu'il est à l'hôpital

Il doit partager une chambre avec des vieux qui souffrent des intestins. Il dit qu'ils doivent tous partager la même télévision. La seule forme d'intimité qu'il a c'est un rideau. Ses parents ne viennent pas le voir. Au téléphone il me dit qu'à ce moment précis, ses parents voudraient d'ailleurs tuer son grand frère marin.

Au téléphone, le gosse raconte que le jour d'avant, il était juste un peu défoncé. Peinard dans sa chambre, il était affalé sur son lit. Il avait allumé une bougie et feuilletait de vieux magazines porno, prêt à se tirer sur le poireau. C'était après qu'il ait entendu l'histoire du grand frère. Cette astucieuse technique de branlette arabe. Le gosse cherche donc autour de lui quelque chose qui pourrait faire l'affaire. Un stylo bille ? Trop gros. Un crayon? Trop gros, et trop rugueux. Mais au pied de la bougie, il y a un morceau de cire fin et lisse qui pourrait fonctionner. Du bout du doigt, ce gosse arrache le long morceau de cire de la bougie. Il le fait rouler entre ses mains jusqu'a ce qu'il soit le plus long, le plus fin et le plus lisse possible.

Défoncé et excité a la fois, il le fait glisser de plus en plus profondément dans son urètre. Avec un bon morceau de cire toujours visible à l'extérieur, il se met au boulot.

A ce moment la, il se dit encore que les arabes sont vraiment malins. Ils ont totalement réinventé la branlette. Couché sur le dos, les choses se passent tellement bien que ce gosse ne s'occupe pas de savoir ce que devient la cire. Il est sur le point de lâcher la purée quand il s'aperçoit que l'extrémité visible de la tige a disparu.

La fine tige de cire a glissé à l'intérieur. Tout au fond. Si profond qu'il ne la sent même plus à l'intérieur de son urètre.

D'en bas, sa mère lui crie que c'est l'heure de dîner. Elle lui dit de descendre, tout de suite. Le gosse à la cire et le gosse à la carotte sont deux personnes différentes, mais on a tous à peu près la même vie.

C'est après dîner que les entrailles du gosse commencent à lui faire mal. Il s'était imaginé que la cire fondrait et qu'il finirait par la pisser. Maintenant son dos le fait souffrir. Ses reins. Il ne peut plus se tenir debout.

Comme le gosse téléphone depuis son lit d'hôpital, derrière lui on entend des sonnettes tinter, des gens crier. Et des jeux télé.

Les rayons X montrent la vérité crue, quelque chose de long et fin plié en deux dans sa vessie. Ce V long et fin a l'intérieur de lui collecte tous les minéraux dans son urine. Il grossit et devient rugueux, couvert de cristaux de calcium. Il se déplace et abîme la fine surface de sa vessie, empêchant sa pisse de sortir. Ses reins sont saturés. Le peu de choses qui parvient à filtrer de sa queue est rouge sang.

Le gosse est là avec toute sa famille qui regarde les radios aux cotés du docteur et des infirmières, avec ce V phosphorescent qui semble les narguer, et il doit leur dire la vérité. La façon dont les arabes se branlent. Ce que son grand frère marin lui a raconté.

Au téléphone, à ce moment précis, il se met à pleurer.

Ils ont payé l'opération de sa vessie avec l'argent de ses études. Une erreur stupide, et maintenant il ne deviendrait jamais avocat.

S'enfoncer quelque chose à l'intérieur. S'enfoncer à l'intérieur de quelque chose. Une bougie dans la bite ou la tête dans un noeud coulant, on savait que ça finirait mal.

Ce qui a mal fini pour moi, je l'appelle la “chasse au perles”. Ca veut dire se branler sous l'eau, assis au fond de la piscine de mes parents. Je prenais une grande inspiration, j'allais me caler au fond de l'eau et j'enlevais mon maillot. Je restais assis la pendant deux, trois, voire quatre minutes.

Rien qu'avec la masturbation, j'avais développé une grande capacité pulmonaire. Si j'étais seul à la maison, je le faisais toute l'après midi. Quand j'avais balancé la sauce, mon sperme restait la, suspendu en grosses gouttes laiteuses.

Ensuite je plongeais a nouveau, pour tout récupérer. Puis je balançais le fruit de ma collecte sur une serviette. C'est pour ça que ça s'appelait la “chasse aux perles”. Même avec le chlore, il fallait que je pense à ma soeur. Ou, encore pire, à ma mère.

A l'époque, c'était ma peur la plus terrible: j'imaginais ma sœur adolescente et vierge croire qu'elle prenait juste du poids, avant de donner naissance à un bébé débile a deux têtes. Chacune des têtes me ressemblant à moi, le père ET l'oncle.

A la fin, ce n'est jamais ce que vous craignez qui vous arrive.

La meilleure partie de la chasse aux perles, c'était le trou d'évacuation pour la pompe de la piscine. Oui, la meilleure partie, c'était se foutre a poil et s'asseoir dessus

Comme diraient les français: Qui n'aime pas se faire sucer le cul?

L'espace d'un instant, vous êtes juste un gamin qui se branle, et le moment d'après, vous ne deviendrez jamais avocat.

L'espace d'un instant, je m'installe au fond de la piscine, et le ciel bleu clair ondule au dessus de ma tête à travers 4 mètres d'eau. Excepté les battements de mon coeur, le monde est silencieux. Mon maillot à rayures jaunes est autour de mon cou, par mesure de sécurité, au cas ou un ami, un voisin, ou n'importe qui d'autre viendrait me demander pourquoi j'ai raté l'entraînement de foot aujourd'hui. La succion régulière du drain me lape et je frotte mon cul maigrelet pour amplifier la sensation.

L'espace d'un instant, la bite en main, j'ai assez d'air. Mes parents sont au boulot et ma soeur a cours de danse. Personne ne sera de retour avant des heures.

Ma main s'active presque jusqu'au point de non retour, et j'arrête. Je remonte a la surface prendre une grande bouffée d'air. Puis je replonge et me cale au fond.

Je fais ça encore et encore.

C'est sûrement pour ça que les filles veulent s'asseoir sur votre visage. Cette succion donne l'impression de chier à l'infini. En train de me faire bouffer le cul avec la queue dressée, je n'ai pas besoin d'air. Les battements de mon coeur dans les oreilles, je reste sous l'eau jusqu'a ce que des petite étoiles commencent a fourmiller autour de mes yeux. Mes jambes étendues au maximum, le dessous de mes genoux est plaqué au béton. Mes orteils deviennent bleus, et mes doigts commencent à se friper à force de rester dans l'eau.

Et puis d'un coup je laisse venir. Les grosses goutte blanches se mettent a jaillir. Les perles.

C'est la que j'ai besoin d'air. Mais quand j'essaie de prendre appui sur le fond pour remonter, je n'y arrive pas. Je ne peux pas mettre mes pieds sous moi. Mon cul est collé.

Les services d'urgence vous diront que chaque année, environ 150 personnes restent collées de cette façon, aspirées par un drain d'évacuation. Laissez vos cheveux se faire prendre, où votre cul, et vous êtes bon pour la noyade. Chaque année, des tonnes de personnes le font. La plupart en Floride.

Les gens ne parlent jamais de ça. Même les français ne parlent pas de TOUT.

Je lève un genou, je replie un pied, j'arrive à me mettre à moitié debout quand je sens la traction contre mon cul. Je replie mon autre pied et j'essaie de prendre appui contre le fond en donnant des coups. Je réussis à me libérer, mais si je ne touche plus le béton, je n'arrive pas pour autant à la surface.

Je bats des bras et des jambes comme un malade, je suis peut être a mi chemin de la surface mais pas moyen d'aller plus haut. Dans ma tête, les battements de coeur se font de plus en plus violents, de plus en plus rapides.

Des petites étoiles lumineuses plein mon champ de vision, je me retourne et regarde… mais quelque chose n'est pas normal. Du trou d'évacuation sort une fine corde, comme une sorte de serpent blanc-bleu zébré de veines, et elle s'accroche à mon cul. Certaines veines perdent du sang, un sang qui parait noir sous l'eau et qui vient de petites déchirures dans la peau blanchâtre du serpent. Le sang s'écoule doucement, disparaît dans l'eau, et sous la fine peau blanc-bleu du serpent on peut voir des morceaux de nourriture à moitié digérés.

C'est la seule explication possible. Un horrible monstre marin, un serpent de mer, quelque chose qui n'avait jamais vu la lumière du jour s'était caché la, dans les abysses du trou d'évacuation, attendant de pouvoir me manger.

Alors, je lui fous des coups de pieds, dans sa peau veineuse, glissante et caoutchouteuse, et on dirait qu'il en sort d'avantage du drain. C'est peut être aussi long que ma jambe maintenant, mais ça s'accroche toujours aussi fermement à mon trou du cul. Avec un autre battement de pied, je gagne trois centimètres vers l'oxygène. Toujours retenu par le serpent, je suis 3 centimètres plus près de mon évasion.

A l'intérieur du serpent, on peut voir du maïs et des cacahuètes. On peut voir une petite bille orange-clair. C'est le genre de vitamines pour cheval que mon père me donne pour me faire prendre du poids. Pour que je rentre dans l'équipe de l'école. Riches en fer et en acides oméga 3 bien gras.

C'est voir cette pilule de vitamines qui me sauve la vie.

Ce n'est pas un serpent. C'est mon gros intestin, mon colon qui s'arrache littéralement. Ce que les docteurs appellent un prolapsus. C'est mes tripes aspirées dans le drain.

Les services d'urgence vous diront qu'une pompe de piscine filtre 250 litres d'eau à chaque minute. Ça fait environ 200 kg de pression. Le gros problème c'est que dans votre corps, tout est connecté. Votre cul n'est jamais que l'autre extrémité de votre bouche. Si je me laisse aller, la pompe déroulera mes entrailles jusqu'a ce qu'elle ait ma langue. Imaginez vous en train de lâcher une pêche de 200kg, et vous aurez une idée de la sensation.

Ce que je peux vous dire, c'est que vos tripes ne ressentent pas trop la douleur. Pas comme votre peau la ressent. Ce que vous digérez, les docteurs l'appellent matière fécale. Au dessus c'est le chyme, des poches de liquide dégueulasse farcies de maïs, de cacahuètes et de petit pois.

C'est toute cette soupe composée de sang, de maïs, de merde, de sperme et de cacahuètes qui flotte autour de moi. Même avec les tripes en train de me sortir du cul, la première chose que je veux faire est de remettre mon maillot.

Pas question que mes parents voient ma bite.

D'une main je retiens mes intestins, et de l'autre j'essaie donc de récupérer le maillot à rayures jaunes autour de mon cou. Mais pas moyen de rentrer dedans.

Si vous voulez savoir ce que ça fait de toucher vos entrailles, allez acheter une boite de ces capotes en peau d'agneau. Prenez en une et déroulez la. Remplissez la de beurre de cacahuète. Enduisez la de vaseline et tenez la sous l'eau. Ensuite, essayez de la déchirer. Essayez de la plier en deux. C'est trop dur, trop caoutchouteux. C'est tellement visqueux qu'on ne peut pas la garder en main.

Une capote en peau de mouton, c'est du bon vieil intestin.

Vous comprenez ce que je dois endurer.

Vous vous relâchez une seconde, et vous êtes étripé.

Vous nagez vers la surface, pour respirer, et vous êtes étripé.

Vous ne nagez pas, et vous vous noyez.

C'est un choix entre mourir tout de suite ou mourir dans une minute.

Ce que mes parents vont trouver en revenant du boulot, c'est un gros fétus nu et recroquevillé sur lui même. En train de flotter dans l'eau trouble de leur piscine. Attaché au fond par une fine corde de veines et de tripes mêlées. L'exact opposé d'un gosse pendu à cause d'un accident de branlette. C'est le bébé qu'ils ont ramené de l'hôpital voila 13 ans. Voila le gosse qu'ils espéraient voir devenir footballeur et diplômé. Un gosse qui s'occuperait d'eux dans leurs vieux jours. Voila tous leurs espoirs et tous leurs rêves. En train de flotter, nu et mort. De grosses perles laiteuses de sperme gâché tout autour de lui.

Ou alors peut être qu'ils me trouveront enroulé dans une serviette sanglante, gisant à mi chemin du téléphone de la cuisine, les tripes déchirées encore pendantes de mon maillot à rayures jaunes.

Même les français ne parlent pas de ça.

Ce grand frère dans la marine, il nous avait appris une autre expression sympa. Une expression russe. De la même façon qu'on dit “j'ai autant besoin de ça que d'un trou dans la tête”, les russes disent "j'ai autant besoin de ça que de dents au trou du cul".

Mne eto nado kak zuby v zadnitse.

On dit que certains animaux pris dans des pièges se rongent la patte, et n'importe quel coyote vous dira que quelques morsures peuvent vous sauver la mise

Putain… même si vous êtes russe, un jour vous pourriez vraiment avoir besoin de ces dents.

Autrement, ce que vous devez faire, c'est vous plier en deux. Vous passez un coude sous votre genou, et vous tirez la jambe vers votre tête. Puis vous rongez votre propre cul. Vous manquez d'air, et vous seriez prêt à mordre n'importe quoi pour respirer encore une fois.

C'est pas le genre de truc qu'on raconte a une fille pour un premier rendez vous. Pas si on veut avoir un bisou.

Si je vous disais le goût que ça avait, vous ne mangeriez jamais plus de calamar.

Je ne sais pas ce qui a le plus dégoûté mes parents: comment je me suis mis dans le pétrin, ou comment je m'en suis sorti. Apres l'hôpital, ma mère m'a dit: "Tu ne savais pas ce que tu faisais mon chéri. Tu étais en état de choc." Puis elle a appri à faire des oeufs pochés.

Tous ces gens dégoûtés ou qui se sentent désolés pour moi…

J'ai autant besoin de ça que de dents au trou du cul.

Aujourd'hui, on me dit toujours que je suis trop maigre. Dans les repas, les gens font la gueule quand je ne mange pas le rôti qu'ils ont préparé. Mais le rôti me tue. Le jambon aussi. Tout ce qui reste dans mes intestins plus de quelques heures ressort intact. Haricots verts ou thon en morceaux, je les retrouverais toujours tels quels dans les toilettes.

Apres une sérieuse réduction des boyaux, on ne digère plus la viande aussi bien. La plupart d'entre vous a environ 2 mètres de gros intestin. J'ai de la chance d'avoir mes 13 centimetres. Alors je n'ai jamais été pris dans l'équipe de foot. Je n'ai pas été reçu dans une grande école. Mes deux potes, le gosse a la carotte et le gosse a la cire, ils ont grandi, ils ont pris du poids, mais moi je n'ai jamais pesé un gramme de plus que quand j'avais 13 ans.

Un autre gros problème c'est que mes parents ont dépensé pas mal d'argent pour cette piscine. A la fin, mon père a dit au réparateur que c'était un chien. Le chien de la famille était tombé et il s'était noyé. Le cadavre s'était fait aspirer par la pompe. Même quand le réparateur a ouvert le filtre et qu'il y a trouvé un morceau d'intestin avec une pilule de vitamine orange encore à l'intérieur, mon père a juste dit : "Ce chien était barge".

Depuis la fenêtre de ma chambre, on pouvait entendre mon père dire : “On a jamais pu laisser ce chien seul plus d'une seconde”.

Puis ma soeur a eu du retard dans ses règles.

Même après avoir changé l'eau de la piscine, même après avoir vendu la maison et déménagé dans un autre état, et même après l'avortement de ma soeur, mes parents n'ont jamais plus mentionné cette histoire.

Jamais.

C'est notre carotte invisible.

Vous. Maintenant, vous pouvez respirer un grand coup.

Je ne l'ai toujours pas fait.

Fin

Friday, June 17, 2005

 

Vacances ! \o/

Ha, enfin les vacances ... Bon certes je pourrais me dire que je suis toute l'année en vacances vu mes prédispositions à la glande toute l'année mais la c'est officiel!
Donc je vais vous raconter a vous, 2 lecteurs fideles a mes inepties, quelques points de ma belle vie (ce bac a laissé des traces).

Premier truc inintéressant : J'ai presque owné mon bac, bon en fait pas trop, je pense avoir que 12-13 et vu mes efforts je pense bien m'en sortir. Esperons que je ne me trompe pas, si j'ai moins je me pendrai :(
Résultats le 6 juillet..

Sinon allez, nouvelle séssion musique, osef osef je sais.
Explosions in the sky, groupe qui fait du post-rock, tres mélodieux, reposant, violent quand il faut, bref, génial! Dans la même lignée je conseil mogwai ou encore godspeed you black emperor!. Voila pour le post-rock

Ensuite niveau dub, je conseil Sublime (et oui toujours), improvisators dub, the scientists ou encore mei tei sho. Qu'est-ce que le dub ? Voir ici. Et en dub electro je conseille high tone, salmonella dub, mad professors (ca depend les albums).

Niveau trip-hop, 3 groupes phares (les plus connus pour sûr) portishead, voix magnifique, tres ambiant, coup de coeur. Ensuite morcheeba, là aussi une belle voix, très bon aussi. Et puis pour finir le néanmoins connu massive attack, plutôt avec voix de mecs, des morceaux tres réussis.
Ensuite niveau pas trop connu y'a mum, lamb, bonobo, roudoudou. Tout ca s'écoute pour se détendre :p

Et puis au contraire pour se defouler, un bon groupe suédois, refused, dans la même lignée que psykup niveaux voix mais moins abouti au niveau musical je pense.

Sur mon ftp, vous trouverez pas mal de sons cités ci dessus, j'uploaderai plus tard du triphop ainsi que refused, puis aussi la disco complete (ou presque, sans l'album live) de sublime, voila voila.

Monday, June 13, 2005

 

Hey mais, me suis jamais presenté!

Bah oui tiens, autant rajouter un truc inintéressant !

Ha mon nom (subtil n'est-ce pas)(non?)(laissez tomber.), osef un peu du nom, par contre mon prénom est plus charismatique, et oui j'ai un nom rendu celebre pas le fameux brice... Jean guillaume, la classe hin :|

Sinon j'ai 16 ans, tres bientôt 17, en fait on va dire que j'ai 17 ans, ca sonne mieux que 16.
Ma belle ville est la rochelle, oui belle, et non ce n'est pas un port industriel.
Venez voir vous même cette magnifique ville ou y'a rien a faire, vous serez pas decu !

Bon toi et toi qui me lit, ou peut etre qu'un toi, bref, je suis lycéen, ca te fait plaisir je sais. Je passe en term ES, me reste un bac d'oral mecredi, tiens, j'ai ecris aucun cours, ca va etre easy, sinon bref voila.

Mes hoobys, ha mon dieu il y'en a masse, tellement que je vais pas les dire a part un truc évident qu'est le jeu/nerdzage@paumé dans la campagne (oui je suis quand meme a 20km de la rochelle). Vous connaissez peut etre ma magnificience grace au defrag qui est un mod de q3, ou j'ai été pas mal placé mondialement, bon ok y'avait 100 joueurs a l'epoque, voire moins!


Vu que ca me saoule d'écrire je vais arreter la tiens, a+.
Et y'a quelques traits de moi même ci dessous.

ps : une tof quand meme ! .

Tuesday, May 31, 2005

 

Tiens, j'ai rien à dire.

Mais je vais quand même parler, bah oui, ca faisait longtemps que j'avais pas écris sur ce blog lu par 2 personnes, et oui.

Alors, qu'ais-je à dire hin ? rien justement, donc je dois parler, fin écrire (c'est con la langue francaise)

Hm il fait beau, les oiseaus chantent, les poissons nagent, les marmottes font des trucs et moi je me dis que c'est bientôt les vacances!

Sweeeeeeet, le temps de la liberté arrive, fini les levers a 6h, hahaha !
Salut la mer, la drogue et les filles (ou pas?), ha je suis content, ca se voit non?

Bon allez je vais parler musique, ca va interesser plein de gens jsuis sûr!

Commencons par le rock : Je vous conseille tool, veritable chef d'oeuvre, inclassable, indéscriptible, leur musique est juste transcendante. C'est le genre de musique qui vous plonge dans votre monde, le temps de quelques minutes, vous voulez pas en sortir tellement c'est bon, c'est du tool quoi.
Ensuite quoi donc, bah vu que j'écoute plus trop de rock j'ai pas trop d'idées la, du lacuna coil aussi, j'aime bien la ptite voix de la chanteuse =)
Ha mais si, bon je dois dire que je n'aime pas vraiment le metal bourrin, pas vraiment car il y'a une exception, psykup, du metal hum bourrin justement. Ha mais oui (tres mauvaise liaison), c'est du fusion metal/jazz/funk, leur musique est completement anarchique est completement jouissive, seuls les grands esprits tels que moi arrivent a comprendre leur sons.

Bon passons au principal, sublime, c'est simple, ils portent bien leur nom. Bon c'est du reggea ska punk, ca parait barbare mais c'est juste énorme, ptain j'ai tellement plein de choses a dire que j'ai envie de rien mettre, c'est un peu con, achetez donc leur album, vous ne serez pas décu :o

Ici, petit ftp avec un peu de psykup(très peu), et du longbeach all stars (1 album du groupe issu de la mort de sublime)


Bon en relisant cette merde jme dis que c'est vraiment nul, mais bon ca remplit un peu le blanc que y'avait hin!

Bon (je fais bien les bons t'as vu?) sinon la fin des cours est proche, bac aussi, j'ai rien glandé cette année et je m'en sors avec une moyenne pas trop mal, esperons que ca dure =)
Pis aussi le 29 juin, je sais enfin si je pars de la france ou pas o/ \o

Friday, April 29, 2005

 

L'attaque des pots de nutella

Georges à une copine qui quand elle pine hurle à la mort, mais elle est divine.
Pourquoi? Pour rien en fait.

Un jour, georges sort avec sa chienne amandine dans le parc (à défaut de l'arbre magique) de la rochelle, près du coin ou le popaya coule à flot (vous voyez tout de suite ou c'est!). Seulement cette soirée va changer leur vie et celle de beaucoup d'autres..
Ils entendent un bruit arriver au loin, autour d'eux les truerebelz présents commencent à s'appeurer , aussi , au loin on peut entendre les goths qui commencent leur incantations pensant que le jour de l'apocalypse est enfin arrivé, ils n'avaient pas tord!

Ils arrivaient, les terribles pots de nutella, oui, ceux qu'on peut lire dans les évangiles de kinder, le fameux disciple du dieu Mesta.

Georges voyant ces terribles demons qui envoient du nutella sur tout le monde, tape sur sa chienne de chienne et lui demande de l'aider.
Elle lui répond que c'est pas vraiment des démons vu que les gens se recevant le nutella en pleine poire ont plutôt l'air de s'en delecter allégrement plutôt que de partir à toute jambe vers le premier abris anti nucleairtella (oui, on imagine qu'ils se sont construit en 10 min).
Mais géorges, dans sa tête c'est quand meme un truerebelz tu vois, ils s'en osef du nutella, au contraire, il chie dessus, lui il veut niquer le méchant pour avoir le fric, les filles à ses pieds et un abonemment mensuel à Penthouse pour pouvoir se pignoler à qui mieux mieux dans sa linette et son sou fétiche.

Les pots étaient très bien organisés, sous le joug de Chouchou, véritable émissaire envoyé de Mesta, le satanus de ces temps (amsg criaient les goths et autre truerebelz de première!), en effet ils attaquaient avant les grandes villepuis les petits villages en les 'imbibant de nutella, et chouchou passait derriere avec sa grosse langue pour enlever le surplus. Les gens étaient censés être collés et en mourrir etouffés, mais chouchou avait déjà vidé les pots avant l'attaque!

Géorges, véritable geek à plein temps de première à temps partiel, consulte son portable dernière génération qui peut faire internet, mais ne peut pas appeller, c'est très con mais bon. Il cherche des infos sur le nutella mais ne trouvant que des sites avec des dégueulasses qui imitent les moments nutella en faisant des défections dans leur toilettes il ne trouva qu'un détail qui le frappa.
Le nutella était fait à partir de noisette, alors qu'il croyait que c'était du chocolat!
Depuis sa plus tendre enfance, et meme depuis que c'est un adulte (il a de la barbe et un scooter) de 14 ans et demi, personne ne lui avait dit ca! M'enfin il s'en osef vu qu'il est allérgique aux noisettes.

Géorges avait une idée, il allait se déguiser en pot de nutella géant pour attirer chouchou qui allait surement vouloir ce pot qu'elle n'avait jamais vu et y tremper sa langue comme un véritable roulé de blunt. Et dedans, au lieu du nutella normal, il y mettrait du leader price ce qui surement allait tuer chouchou qui avait la bouche fine.
Pour ceci il embaucha deux compagnons de chocs, mestouille et popo (on dit d'ailleurs que c'etait des déscendants de Mesta et de chouchou), quelle coincidence alors! On se croirait presque dans un film holywoodien.

Avant ca, ils déciderent de se poker (nonon solo) un peu chez capucine, mais ils firent la découverte d'Aubain accrochés aux levres de capucine (pour des soucies de grands publics, on ne dira pas lesquelles)
Et de ce fait ils quitterent vite les lieux sous les menaces pesantes de popo, des reminiscence plein la tête.

Bref à 4 ils se sentaient invincible, comme les 2b3. Ils se mirent en place, le pot truqué était prêt (wai déjà). Chouchou, l'odorat devoloppé, sentit tout de suite ce pot, et coura vers lui a une vitesse ahurissante depassant la vitesse de croisiere d'une vieille de 92 ans.
Seulement, popo les avait trahi, elle avait mangé tout l'intérieur du pot leader price, la conne.
D'enervement mestouille fit la plus grosse connerie : il cria 'CHATTE LARGES FFS§!!§!§§"
Popo qui avait entendu ca, lui sauta à la gueule et se mit à le stranguler à mort, ce qu'elle réussit, georges ne comprit pas non plus quand il vit que chouchou, enervée aussi, shoota dans le pot de toute sa force nutellesque (en fait il avait meme pas bougé). Mais le choc énorme avait quand meme chatouillé georges, ce qui le fit tomber de 300 mêtres de haut (le pot était haut, faut que ca impressione), amandine tenta de le rattraper mais ses pattes etaient enlisés dans le nutella et voila quoi.

Popo était devenue l'alliée de chouchou et a elles deux, convertirent le monde a la cause du nutella (tout le monde était mort donc c'etait plus ez), la planête s'appellait maintenant Utonutellapie.

Sunday, April 24, 2005

 

Le pays de Galles

Ha ce voyage je l'attendais, d'une part car ca me fait louper une semaine de cours ce qui m'amène à 3 semaines de vacances et aussi car voyager, bah c'est cool.

8h de bus jusqu'au ferry (6h de ferry) et encore 6h de bus, on dit souvent que c'est le truc le plus marrant, où y'a la bonne ambiance etc, mais ffs les premieres 8h, tu les sens passer, surtout quand ton lecteur mp3 te lache au bout de 10. Tu te fais chier, vraiment chier (bon faut dire que du fait de la disposition vraiment pas cool que j'ai du subir (ma galanterie), j'ai été a côté de quelqu'un qui a regardé le paysage pendant tout le voyage, donc evidemment sans m8, c'est limite), chier jusqu'à te dire "mais putain qu'est-ce que je fou la", tu regarde ton camarade super talkative (wé faut se mettre dans l'ambiance), tu regarde tes m8 au loin qui rigolent, tu pense à comment t'enfermer dans les chiottes pour passer dans le trou et t'echapper. Bon heuresement pendant la nuit (on etait parti vers 22h), on a pu faire du pogo a 3 quand tlm dormait sur du mudvayne, heuresement que y'a eu ca sinon j'aurai vraiment craqué et heuresement aussi que après ce premier voyage on pouvait bouger partout (bon après j'etais à côté de quelqu'un que j'aime bien donc ca allait :x).

Arrive le ferry, un grand phew, car là on se ballade, on rigole bien, on découvre des gens qu'on connaissait pas (logique hin) où desfois qu'on voulait pas connaître et on s'apercoit qu'on avait pas tord, comme quoi l'habit fait le moine desfois. On peut aussi voir des quiches en direct mais ca c'etait dans mes rêves. Ce petit ferry a vu aussi fleurir un nouveau micheal jackson, alias sylvain@karaokeman, qui devant quasi tout le ferry a chanté et dansé beat it de micheal, jusqu'au stripstease. Y'en a qui ont les couilles.. Bon malheuresement il aurait pas du passé en premier car personne n'a osé passer après lui :o

Bref le voyage se passe bien, on arrive en angleterre sous le soleil, avec une bonne température avoisinant la fournaise. Ha evidémment on s'inquiete quand on voit quelqu'un a gauche de la voiture regarder dans la boite a gant "wtf wtf!" pis en fait non c'est normal, en une semaine j'aurai eu du mal a m'y faire, même quand le driver était à gauche desfois.

La famille d'accueil o/, c'est toujours le moment qu'on attend avec impatience "pas lui pas lui putain!" "elle elle elle elle ffs" "NAON§§!!", résultat un "kikoolol", on se retrouve avec deux autres gars car leur famille s'est desistée, bon ca va ils se sont vite fait à notre langage.
La famille : 8 sans nous, waow! 4 handicapés, 2 payantes (à comprendre deux filles chattoyantes) deux adultes, ca va, on aurait pu plus mal tombé, les handicapés sont cool (y'a des malformés et un autiste) et les deux filles sont heu, indéscriptibles, enfin si, dans le style anglais quoi (donc habillés pouffs). J'aurai bien voulu que ce soit une maison close ffs.

Les visites sont bien reloud, des musées assez inintéressants sauf quelques uns où on decouvre des choses que logiquement on devrait s'osefer ,qu'on s'osef en fait mais qui font rire.
Ha pis les profs, on découvre d'autres personnes, leur vrai personnalité en fait, et on se marre bien. J'ose par contre pas imaginer la gueule des prochaines notes vu comment on a peut-être trop deconné avec eux, ce sera quitte ou double les appréciations now :p
Y'a des trucs bien sympa quand meme, un village traditionnel des années 1870 où on peut se prendre pour un cow boy, faire des vrai faux braquages à la banque (bon on a pas put) et sentir le charbon à plein nez. Les visites libres aussi dans cardiff et bath, tiens bath d'ailleurs, c'est super sympa, super joli (wé ca change des batiments briques rouges de partout, c'était une ville romaine), on voit des flics content d'être pris en tof (ou pas) avec une bonne tête de gay, des bitchs parking, une gay street, des gamines de 10 habillées en pute, des jardins publics payants, des fringues au prix exorbitantes mais ca il parait que c'est partout pareil en uk. Un tour en bus panoramique nous aura permit de tout découvrir, bon faut dire que mon m8 s'est prit pour superman et ca faisait bien chier le guide mais bon :x.
Dans cardiffs des m8 féminins auront pu goûter au plaisir de la mode anglaise et s'habiller comme de vrais anglaises, ha je ne divulgerai pas les photos, c'est pathétique mais pourtant si proche du réel :|

La bouffe! Malheuresement, on aura jamais eu l'occasion d'y gouter vraiment sauf les petits pois fluorescents à la menthe, la pate à tartiner au poulet (miam) et autres truc super marrants. Faut dire que les repas etaient typique fast food ou truc pour te faire grossir, 1 semaine de frites (500 grammes a chaque fois bordel), 1 semaine sans viande (my god), bref ce fut assez drole quand meme :|

En conclusion, voyage plutôt positif, new friends & ennemys, des paysages plein la tête (wai c'est beau le pays de galles), de franches rigolades et engueulades et des photos super sweet que vous ne verrez pas.

Saturday, April 23, 2005

 

Hej

Hey mecs, ici c'est chez moi, mon nid, ma planque, mon home sweet home, si comme beaucoup tu pense que les blogs sont généralement squattés par des true rebelz de premières, des abrutis salissant la langue de molière, bah ffs, t'as pas tort. Pourquoi je fais ça? D'une part car j'échappe aux idées reçues dites juste au dessus (fin ca faut voir) et aussi juste pour tester bien sûr, comptez pas sur moi pour poster mass trucs intéressants.

Qu'est-ce que j'aime ? Question récurrente mais pour se présenter c'est un bon début hin.
Alors en fait j'aime pas grand chose, on va plutôt faire ce que j'aime pas.
Je trouve pas non plus donc en fait fu.

Ha si je peux parler du poker, ha le poker = "MAIS CEST UN JEU ALL MOULE CA", bon ben certains diront que oui, certains non.
Mon point de vue ? 60% skill, 40% de moule. Bon je dirai que chez moi il n'y a que le 40% de moule qui marche (dans le sens contraire en fait, je moule quedal) et le 60% restant c'est du skill (de whine?) (d'ailleurs chez un certain cisco c'est 90% du whine, 8% moule, 2% de skill).
Mais bon comme beaucoup je peux dire "oui mais ffs c'est tjr les memes guedins qui font premiers et ramene pleins de brouzoufs a la maison", bah wé c'est pas faux, mais sur terre y'en a qui ont des dons (musique, maths, écriture) alors je vois pas pourquoi certains n'auraient pas un excès abusif de moule sortant de l'espace (j'entends déjà whiner 'MAIS PUTAIN SALE RIVER DE MERDE IL MA NIQUE UN PUTAIN DE 85/15, et la je rigole, car c'est rigolo [bon sauf quand c'est vous que vous le prenez, mais à la longue vous rigolerez] et ca fait des bulles dans l'eau), sinon salut solo, toi tu own et je t'aime!

Bon vu que j'ai plus rien à dire


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